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Moisissure

Régler le problème d’humidité = diminuer la consommation de chauffage

Nous avons tous tendance à beaucoup chauffer une maison humide vu son ressenti par rapport à la température existante. Un chauffage qui est réglé à une température trop basse pendant la nuit va favoriser l’humidité qui va s'introduire par les murs et les fenêtres.  Il est nécessaire de maintenir une température ambiante pendant la nuit de 15 °c minimum pour éviter sa montée et avoir une sensation de maison crue. 
thermique Daumus.com

L'impact du covid sur votre maison

Le mode de vie que nous connaissons actuellement avec le télétravail et le confinement entraine des déséquilibres dans nos habitations. Nous voyons apparaitre des désordres que nous n’avions jamais vu auparavant. Des coulées d’eau, des moisissures, une sensation humide, des difficultés à respirer, à se concentrer. Le manque de ventilation et les ponts thermiques sont mis en évidence.

Pourquoi ?
Avec le Covid, nous passons des journées entières enfermés dans nos habitations, nous nous calfeutrons et oublions qu’une habitation, c’est comme notre corps, elle a besoin de respirer. En respirant, nous produisons une quantité importante d’humidité.
L’air frais que nous inspirons comporte environ 0,04% de CO2 et 0,66% d’eau.
L’air que nous expirons comporte environ 4% de CO2 et 6,2% d’eau.
L’air expiré comporte donc 100 fois plus de CO2 et 10 fois plus de vapeur d’eau.
Une famille de quatre personnes produit près de 12 litres d’eau par jour, soit l’équivalent d’un seau d’eau que l’on déverserait dans le living. Si vous ajoutez la production d’humidité de la cuisine et de la salle de bain vous comprendrez que votre air est vite saturé en humidité.

Nous parlons de l’humidité, mais le taux de CO2 et l’ensemble des polluants sont encore plus néfastes pour votre santé. De nombreuses études récentes ont démontré que l'air que nous respirons dans nos habitations est plus pollué que l'air extérieur. La liste des substances polluantes, nocives pour la santé, est longue : elle commence par l’acrylnitril (supposé être cancérigène et se trouvant par exemple dans les tapis et les papiers peints) et se termine par le xyligen B (un fongicide désormais retiré du marché) en passant par le cadmium, les dioxines, le formaldéhyde, les pesticides, le PCP, les solvants, mais aussi la fumée des cigarettes…
La solution.
Ventiler, ventiler, ventiler avec intelligence et en fonction des besoins du bâtiment. L’idéal pour une bonne ventilation c’est un apport d’air frais filtré (F7), un renouvellement complet de l’air intérieur toutes les 90 minutes et une gestion en temps réel du système par une sonde intérieure et extérieure.
Les concessionnaires Daumus offrent des analyses gratuites de votre air intérieur et proposent des solutions intelligentes adaptées à tout type d’habitation et bureau.

Allergie au moisissure Daumus.com

Nez qui coule, éternuements, larmes - et si c'était une allergie aux moisissures

Les moisissures sont des champignons microscopiques qui se répandent sur tous les supports.

Allergies

Contrairement à ce que l’on imagine, les allergologues ont beaucoup de travail pendant l’hiver. La plupart des gens en effet pensent que les allergies se manifestent principalement au printemps, à la période des pollens, mais on ignore souvent que l’hiver favorise aussi toute une ribambelle de réactions allergiques causées par les moisissures.

En général, les personnes allergiques aux moisissures n’identifient pas l’allergie comme cause de leurs troubles. Elles n'ont pas d'animal domestique, elles aèrent leur lit pour détruire les acariens, alors elles pensent être particulièrement sensible au froid et aux affections de l’hiver. Mais, malgré les traitements, elles traînent cela jusqu’aux retour des beaux jours. Elles sont allergiques aux moisissures mais ne le savent pas.

Durant les mois les plus froids, on reste en effet enfermé chez soi, chauffage à fond, fenêtres bien fermées et couvertures empilées. Quelle erreur ! L’humidité et les moisissures vont circuler dans toute la maison. La maison, bien sûr, mais aussi l’école où vont nos enfants, notre lieu de travail, notre voiture, les lieux publics fermés, la cave ou le garage. Or, tous ces endroits fermés sont au cœur de notre vie puisque nous y passons 80% de notre temps.

Caroline Morel 20-01-2016 

Comment prévenir du développement des moisissures dans votre logement ?

Moisissures et santé - de possibles impacts immunitaires, inflammatoires et neurologiques

Les moisissures, un danger pour la santé

Environnement

L'exposition chronique aux moisissures peut poser de nombreux problèmes allergiques et respiratoires aujourd'hui largement reconnus (nez qui coule, éternuements, larmes) … Mais des chercheurs alertent sur d'autres maux peu explorés d'ordre immunitaire, inflammatoire et même neurologique.

Les liens entre une exposition chronique aux moisissures dans les bâtiments et des maladies respiratoires sont aujourd'hui bien établis, et même reconnus par l’OMS, même s'ils sont souvent trop méconnus pour que le lien entre maux et environnement immédiat toxique se fasse spontanément. Mais il existe d'autres symptômes encore moins connus. Or on estime aujourd'hui qu’entre 10 à 50 % des bâtiments en Europe, Amérique du Nord, Australie, Inde et Japon présentent des problèmes significatifs liés à des moisissures toxiques (source OMS). À ce constat structurel s’ajoutent évidemment les conséquences ponctuelles d'intempéries et d'inondations courantes sur les bâtiments. Dans ce contexte, il est intéressant de faire un panorama des conséquences possibles et moins connues des moisissures toxiques sur la santé, pour permettre à tout un chacun de les identifier, le cas échéant.

Inflammation chronique et atteintes neuronales : les mycotoxines soupçonnées

Une exposition chronique peut donner une réponse inflammatoire chronique, neurologique et immunitaire déclenchée par les mycotoxines produites par les moisissures. Le médecin américain Ritchie Shoemaker, suite à ses propres problèmes de santé, a fait des recherches extensives en la matière et a inventé le terme “Chronic Inflammatory Response Syndrome” (ou CIRS).

Les impacts neuronaux sont difficiles à évaluer avec clarté mais des recherches, encore dispersées, existent. Une exposition chronique de plus de deux ans a, par exemple, été associée à une détérioration cognitive chez les enfants (1). Certaines autres études (2) indiquent que certains cas de maladies d'Alzheimer (celle du type 3, selon la catégorisation proposée par le Dr Dale Bredesen), pourraient être liés à une exposition aux moisissures toxiques ou plutôt aux métabolites toxiques – les mycotoxines – produites par ces champignons. Les résultats des recherches du Dr Ritchie Shoemaker suggèrent que les patients présentant des symptômes compatibles avec la maladie d’Alzheimer de type 3 devraient être évalués pour le CIRS.

D'autres hypothèses circulent concernant certaines scléroses en plaques (3), dont les causes sont notoirement obscures à ce jour. En cause : le relâchage de toxines attaquant les astrocytes et oligodendrocytes, accélérant la dégradation de la myéline et les symptômes de la SEP.

Maria Fornell  01-12- 2020